Spécialités: Radiothérapie

Étude STEREO-HBM : étude de phase 2, évaluant l'efficacité et la tolérance de la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée chez des patients ayant des métastases cérébrales avec des signaux hémorragique récents. Les métastases cérébrales désignent un cancer qui a pris naissance dans une autre partie du corps et qui s’est propagé au cerveau. Les métastases cérébrales se développent chez 20 à 40% des patients atteints de cancer et représentent la manifestation la plus courante de tumeurs malignes cérébrales. Les métastases cérébrales ont des modes de révélations très variables. Elles peuvent être asymptomatiques ou au contraire se manifester plus brutalement. Une crise d’épilepsie ou des troubles de la conscience peuvent révéler une atteinte cérébrale. Dans ce dernier cas, on estime que dans 1,9 à 10% des cas, ces symptômes sont liés à une hémorragie intra tumorale. Les traitements de référence peuvent maîtriser et ralentir la croissance des métastases cérébrales, mais celles-ci ne disparaissent pas complètement. Ils servent aussi à prévenir certains problèmes causés par les métastases cérébrales. La radiothérapie stéréotaxique peut être employée lorsqu’il y a trois petites métastases cérébrales ou moins. Il s’agit d’une forme de radiothérapie externe permettant d’administrer une dose élevée de radiation à une région très spécifique du cerveau, épargnant ainsi les tissus cérébraux sains autour de la tumeur. L’objectif de l’étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance de la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée chez des patients ayant des métastases cérébrales avec des signaux hémorragique récents. Les patients recevront une radiothérapie stéréotaxique, au 1er, 3e et 5e jour d’une semaine. Les patients seront revus pour un examen clinique et neurologique complet, un bilan biologique, une IRM cérébrale pendant l’irradiation, 1 semaine après l’irradiation puis tous les 7 jours pendant 2 mois puis à 6 mois et tous les 3 mois en absence des lésions cérébrales hémorragiques irradiées. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 30 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Italian Sarcoma Group (ISG) MAJ Il y a 4 ans

EUROSARC : Essai de phase 3, randomisé, évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie standard par rapport à une chimiothérapie adaptée au type histologique, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous à haut risque en situation néoadjuvante L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une chimiothérapie standard par rapport à une chimiothérapie spécifique au type histologique, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Un prélèvement de tumeur sera réalisé et les patients seront répartis en deux groupes en fonction du type de tumeur. Les patients du premier groupe seront répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement. Les patients du premier sous-groupe recevront un traitement par trois cycles de chimiothérapie standard à base d’épirubicine et ifosfamide. Les patients du deuxième sous-groupe recevront un traitement par trois cycles de chimiothérapie adapté au type histologique de la tumeur. - Sarcome pléomorphe indifférencié : les patients recevront de la gemcitabine et du docétaxel. - Liposarcome myxoïde/à cellules rondes : les patients recevront de la trabectedine. - Synovialosarcome : les patients recevront de l’ifosfamide à des doses élevées. - Tumeur maligne des gaines nerveuses périphériques : les patients recevront de l’ifosfamide et de l’étoposide. - Léiomyosarcome : les patients recevront de la gemcitabine et de la dacarbazine. Des examens d’imagerie seront réalisés puis une chirurgie sera réalisée pour retirer la tumeur. Les patients recevront ensuite une radiothérapie. Les patients seront suivis en absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

RIT Poumon : Essai de phase 1-2, évaluant une radioimmunothérapie préciblée (pRIT) en deux temps par l’anticorps bispécifique anti-ACE/anti-HSG (TF2) et le peptide IMP-288 marquée au Lutétium 177 (177Lu-IMP-288), chez des patients ayant un cancer du poumon petites cellules exprimant l’ACE. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L'objectif de cette étude est la mise au point et l’étude de l’efficacité thérapeutique de la radioimmunothérapie préciblée (pRIT) avec un anticorps anti Antigène Carcinoembryonnaire (ACE) appelé TF2 et le peptide IMP-288 marqué au lutétium 177 chez des patients porteurs de carcinome pulmoniare à petites cellules qui exprime l’ACE. Cette étude comporte deux parties: La partie I est réalisée afin d’optimiser la procédure de traitement à l’aide de données sanguines (pharmacocinétique) et d’imagerie (dosimétrie) chez 9 patients recevant l’anticorps TF2 et, 1 à 4 jours plus tard un traitement fixe de 30 mCi/m2 de 177Lu-IMP-288. Dans cette partie I, tous les patients n’auront pas la même quantité d’anticorps (escalade de dose). La partie II est réalisée afin de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) et l’efficacité du peptide 177Lu-IMP-288 à partir de données de dosimétrie et de toxicité. Les patients recevront une dose fixe de TF2 (dose optimale de TF2 déterminée dans la partie I de l’étude) et 1 à 4 jours plus tard, une activité croissante thérapeutique d’IMP-288 marqué au lutétium 177. Les deux parties de l’étude (partie I et partie II) comprennent une phase d’imagerie pré-thérapeutique avec une injection de TF2 et de 5 mCi de 111In-IMP-288 à quelques jours d’intervalle dans le but de qualifier le patient pour la phase thérapeutique et d’étudier des données de dosimétrie et de cinétique.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

SARCOME 01 Euro Ewing 99 : Essai de phase 3 comparant l’efficacité de différents schémas de chimiothérapie associés ou non à une greffe autologue de cellules souches périphériques, à une radiothérapie et à une chirurgie, chez des patients ayant un sarcome d’Ewing. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer différents schémas de chimiothérapie associés ou non à une greffe autologue de cellules souches périphériques, à une radiothérapie et à une chirurgie, chez des patients ayant un sarcome d’Ewing. Tous les patients recevront une chimiothérapie d’induction de type VIDE comprenant une perfusion de vincristine le 1er jour et une perfusion par jour d’ifosfamide (3h), de doxorubicine (4h) et d’étoposide (1h), pendant 3 jours. Ce traitement est répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 4 cures, en absence de toxicité inacceptable. A la fin de la 3ème et/ou de la 4ème cure, les patients auront un prélèvement sanguin, afin de collecter les cellules souches périphériques. Les patients seront évalués après la 4ème cure de chimiothérapie et répartis en 2 groupes, suivant le type de tumeur. Les patients du groupe 1 recevront 2 cures supplémentaires de chimiothérapie de type VIDE, associé pour les patients ayant une tumeur axiale, à une radiothérapie administrée 5 fois par semaine. Les patients devant avoir une résection de la tumeur seront opérés à la fin de ces 2 cures. Tous les patients du groupe 1 recevront ensuite une chimiothérapie de type VAI comprenant une perfusion de vincristine le 1er jour et une perfusion par jour de dactinomycine et d’ifosfamide (3h) pendant 2 jours, associée pour les patients ayant une tumeur cérébrale ou de la moelle épinière, à une radiothérapie. Cette chimiothérapie sera répétée toutes les 3 semaines, jusqu’à 8 cures. Les patients du groupe 2 recevront 2 cures supplémentaires de la chimiothérapie de type VIDE. Les patients devant avoir une résection de la tumeur seront opérés à la fin de ces 2 cures. Tous les patients du groupe 2 recevront ensuite une cure d’une chimiothérapie de type VAI, identique à celle du groupe 1. Les patients du groupe 2 seront ensuite répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients du groupe A recevront 7 cures supplémentaires de la chimiothérapie de type VAI, associées pour les patients ayant une tumeur non résécable, partiellement réséquée ou insuffisamment réséquée à une radiothérapie thoracique sur 6 à 12 jours. Les patients du groupe B recevront une chimiothérapie à haute dose comprenant des comprimés de busulfan, toutes les 6 heures pendant 4 jours, une perfusion de melphalan le jour suivant et une greffe autologue de cellules souches périphériques 2 jours après cette perfusion. Les patients ayant une tumeur non résecable, partiellement réséquée ou insuffisamment réséquée recevront également une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 4 ans, puis tous les 6 mois pendant 1 an.

Essai clos aux inclusions

Etude Euro Ewing 2012 : étude internationale de phase 3 randomisée comparant 2 stratégies thérapeutiques de chimiothérapie dans le traitement des tumeurs de la famille des sarcomes d’Ewing nouvellement diagnostiqués. Le sarcome d’Ewing est une forme de cancer des os qui touche principalement les adolescents et les jeunes adultes. La mise en place de protocoles européens associant la chimiothérapie aux traitements locaux (intervention chirurgicale et/ou radiothérapie) a permis d’améliorer considérablement le pronostic. La chimiothérapie standard n’est pas définie au niveau international, les américains et les européens utilisent 2 combinaisons de chimiothérapie différentes. Les études américaines semblent rapporter une efficacité comparable pour une moindre toxicité mais ces résultats sont à ce jour à confirmer en Europe. Des études précliniques ont montré que l’acide zolédronique réduisait le risque de rechute et avait un effet synergique avec la chimiothérapie dans les sarcomes d’Ewing. Son action prévient la perte de masse osseuse, il est largement utilisé pour le traitement d’autres maladies osseuses. L’objectif de cette étude est de comparer les deux stratégies de chimiothérapie pour envisager des études cliniques communes américaines et européennes permettant d’accélérer les progrès dans cette pathologie et de confirmer l’effet bénéfique de l’acide zolédronique sur les patients ayant un sarcome d’Ewing. L’étude sera réalisée en 2 parties : Partie 1 : Les patients recevront d’abord une chimiothérapie d’induction, ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront 6 cures de 21 jours, par voie intraveineuse (IV) de vincristine en injection rapide le 1er jour, puis les 3 premiers jours de l’ifosfamide en 1 à 3h, de la doxorubicine en 4h et de l’étoposide en 2h. Une imagerie par résonnance magnétique ou un scanner sera réalisé après 2 cures de ce protocole et à la fin de la chimiothérapie d’induction. - Les patients du 2ème groupe recevront une alternance de 9 cures de 14 jours, par voie IV, de vincristine en injection rapide le 1er jour, doxorubicine en continu les 2 premiers jours, cyclophosphamide en 1h le 1er jour, et d’ifosfamide en 1h et étoposide en 2h les 5 premiers jours. Une intervention chirurgicale et/ou une radiothérapie sera réalisée chez tous les patients. Partie 2 : Les patients recevront une chimiothérapie de consolidation, ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes en fonction de la taille de leur tumeur : Les patients ayant une petite tumeur recevront 1 cure de 21 jours, en perfusion IV, de vincristine en injection rapide le 1er jour, actinomycine D en injection rapide les 2 premiers jours, ifosfamide en 1 à 3h les 2 premiers jours (VAI) et 7 cures de 21 jours de vincristine en injection rapide le 1er jour, actinomycine D en injection rapide les 2 premiers jours, cyclophosphamide en 1 à 3h le 1er jour avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique en perfusion IV, au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Les patients ayant une grosse tumeur recevront 8 cures de VAI en perfusion IV avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique en perfusion IV au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Une radiothérapie pulmonaire sera réalisée en cas de métastases pulmonaires et/ou pleurales. - Les patients du 2ème groupe recevront une alternance de 5 cures en perfusion IV les 5 premiers jours d’ifosfamide en 1h, étoposide en 2h et de vincristine en injection rapide le 1er jour, cyclophosphamide en 1h le 1er jour en perfusion IV avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique, au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Une radiothérapie pulmonaire sera réalisée en cas de métastases pulmonaires et/ou pleurales. Les patients seront suivis pendant 5 ans ou jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

EORTC/GELA H10 : Essai de phase 3 randomisé comparant un traitement adapté au résultat d'une TEP-18FDG et une radiochimiothérapie standard chez des patients ayant un lymphome de Hodgkin de stade I à II. [essai clos aux inclusions] Le lymphome de Hodgkin est habituellement bien traité par une chimiothérapie et une radiothérapie. Le risque est cependant la survenue ultérieure d'effets secondaires, notamment d'ordre cardiaque et pulmonaire. L'important est donc de déterminer dans quels cas l'administration d'une chimiothérapie seule pourrait être suffisante afin de diminuer la toxicité du traitement. L'objectif de cet essai est d'évaluer l'intérêt de la réalisation précoce d'un examen d'imagerie, la tomographie par émission de positons (TEP) après 2 cures de chimiothérapie afin de décider de la suite du traitement à administrer. Les patients seront dans un premier temps répartis en 2 groupes, "favorable" et "défavorable" en fonction de facteurs pronostiques, dont l'âge et l'importance de l'envahissement ganglionnaire. - Les patients dont le pronostic est favorable seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement. Dans le premier groupe, les patients recevront une radiothérapie et 3 cures, espacées d'une semaine, d'une chimiothérapie standard (ABVD) associant plusieurs traitements. Un examen TEP sera réalisé après 2 cures mais son résultat n'influencera pas le traitement. Dans le deuxième groupe, les patients recevront 2 cures de la même polychimiothérapie mais le traitement tiendra compte des résultats de la TEP. En cas d'examen négatif, c'est-à-dire s'il n'y a plus de signe de maladie active, 2 cures supplémentaires de la même chimiothérapie seront administrées. Au contraire, si l'examen montre une persistance de la maladie, les patients recevront une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie. - Les patients dont le pronostic est plus défavorable seront répartis toujours de manière aléatoire entre 2 autres groupes. Dans le premier groupe, le traitement consistera en une chimiothérapie (ABVD) et une radiothérapie mais le nombre de cures sera de 4 au lieu de 3. L'examen par TEP, réalisé au bout de 2 cures, ne modifiera pas le protocole thérapeutique. Dans le deuxième groupe, si l'examen est négatif, les patients recevront 4 cures supplémentaires de la même chimiothérapie et en cas de TEP positive, 2 cures d'une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie.

Essai clos aux inclusions

Étude EORTC‐1714 : étude de phase 2 randomisée évaluant la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab en monothérapie ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. L'adénocarcinome gastrique se développe à partir de l'épithélium gastrique. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Une majorité des cas (90 %) sont dus à la consommation de tabac et/ou d'alcool. Le traitement est avant tout chirurgical mais parfois la radiothérapie, la chimiothérapie ou leur association peuvent être indiquées. Pour se défendre, les cellules cancéreuses peuvent inhiber le système immunitaire en produisant des facteurs limitant les défenses naturelles du corps. Le nivolumab et l’ipilimumab sont deux traitements d’immunothérapie qui permettent de lever cette inhibition et permettent aux lymphocytes T d’éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab seul ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront, dans un premier temps, une radiothérapie administrée en 25 fractions, en même temps que 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX (oxaliplatine, acide folinique, fluorouracile), suivie de 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX seule. Ils reçoivent également du nivolumab le 1er, 15e et 29e jour de la chimioradiothérapie. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines pendant un an maximum. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie et une chimiothérapie identiques à celles des patients du premier groupe. Ils recevront également dans un premier temps, du nivolumab le 1er, 15e et J29e jour de la chimioradiothérapie, associé à de l’ipilimumab le premier jour. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines pendant un an maximum. Les patients seront suivis pendant 15 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EORTC-1206-HNCG : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie par rapport au traitement par suppression androgénique (TSA), chez des patients ayant un cancer des glandes salivaires exprimant le récepteur aux androgènes (RA), récidivant et/ou métastatique. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie par rapport au traitement par suppression androgénique, chez les patients ayant un cancer des glandes salivaires exprimant le récepteur aux androgènes, récidivant et/ou métastatique. Les patients seront répartis en deux groupes : - Patients naïfs de toute chimiothérapie : ces patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement par suppression androgénique comprenant de la triptoréline administrée en injection sous-cutanée une fois toutes les quatre semaines, et des comprimés de bicalutamide administés tous les jours, à commencer une semaine avant l’administration de la triptoréline. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines, jusqu’à la rechute. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard à base de cisplatine et doxorubicine ou de carboplatine et pacitaxel, administrés en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines, pendant six cures ou jusqu’à la rechute. - Patients ayant déjà reçu un traitement par chimiothérapie : ces patients recevront un traitement par suppression androgénique comprenant de la triptoréline et du bicalutamide administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe.

Essai ouvert aux inclusions

ARTIX : Essai de phase 3 randomisé, évaluant l’efficacité d’une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), planifiée de façon hebdomadaire par rapport à une planification unique sur l’amélioration du flux salivaire, chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx localement avancé. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité planifiée toutes les semaines par rapport à une planification unique sur l’amélioration du flux salivaire, chez des patients ayant un cancer de l’oropharynx localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Dans le premier groupe, un examen d’imagerie sera réalisé, puis les patients recevront une radiothérapie avec modulation d’intensité selon l’importance de la tumeur. Ce traitement sera répété tous les jours à raison de cinq séances par semaine, puis sera replanifié selon les résultats d’imagerie, pendant sept semaines. Dans le deuxième groupe, les patients recevront les mêmes modalités de traitement que dans le premier groupe mais sans replanification hebdomadaire. Dans les deux groupes, les patients recevront également un traitement associé à la radiothérapie avec, soit des perfusions intraveineuses de cisplatine toutes les trois semaines, soit des perfusions de cétuximab une semaine avant la radiothérapie, puis une fois par semaine pendant deux mois, soit du carboplatine et du 5FU pendant quatre jours les première, quatrième et septième semaines de la radiothérapie. Des examens cliniques et un bilan biologique seront réalisés régulièrement pendant le traitement. A la fin de la radiothérapie, les patients seront suivis tous les mois pendant trois mois, puis tous les trois mois pendant un an. Ces visites comprendront notamment des examens cliniques, des examens d’imagerie et des évaluations de la fonction salivaire.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions